Dormir
Глагол dormir спать, неправильный глагол третье группы. Используется также в значении покоиться: il dort de son dernier sommeil — он спит вечным сном.
Входит в состав многих пословиц и идиоматических выражений. Например laisser dormir означает «умолчать, предать забвению»; ne savoir si l'on dort ou si l'on veille переводится как «быть потрясенным, быть как во сне, не верить своим глазам»; пословица le chat parti, les souris dansent ( или le chat parti [или absent le chat, quand le chat n'est pas là, quand le chat dort], les souris dansent)переводится как «без кота мышам масленица» и т.д.
В разговорной речи используются в значении «спать» глаголы pioncer, en écraser и roupiller.
Pioncer дрыхнуть , задавать / задать храпака
D'usage fréquent pour « dormir » ; n'a plus aujourd'hui de coloration argotique ; « le mot a eu sa vague bourgeoise » (Cellard) dans le sillage de la Première Guerre mondiale - on le trouve notamment chez Proust.
Ah tu te fous de moi!... Je lui avais recommandé d'arriver à l’heure, et monsieur pionce !
Origine : Au 19e siècle, probablement dérivé, comme pieu, de piausser, ou dormir dans des piaux (peaux, fourrures).
Roupiller [ʀupije] дрыхнуть
Terme familier le plus ordinaire pour « dormir ». Le mot suggère l'idée d'un sommeil long et profond :
Ah qu'est-ce que j'ai pu roupiller ! Il est 10 heures.
Dérivé un roupillon Un somme, une sieste, dans l'usage «faire un petit roupillon»:
Tiens, en attendant, je vais faire un petit roupillon !
Origine : Déjà dans l'usage populaire à Paris au milieu du 18e siècle. Pourrait venir de la roupille ou cape de style espagnol dont les cochers, les soldats, s'enveloppaient pour «piquer un somme» - mais cette origine n'est pas certaine.
En écraser (en écraser (de la paille, des punaises) [écraser la paille]) дрыхнуть, спать
Appartient au registre familier burlesque, fréquent pour évoquer une personne profondément endormie, que rien ne saurait déranger, et qui généralement - mais pas obligatoirement - ronfle très fort : Ecoutez-moi ça : qu 'est-ce qu 'il en écrase, Bernard! Il y va de bon cœur.
Origine : Au 20e siècle, probablement l'image d'un moulin qui broie quelque chose, qui moud du grain, évoqué par le ronflement - cf. ronfler comme une toupie - mais cette explication demeure hypothétique.