Il est, il était (toujours à la 3e personne) est un équivalent littéraire de il y a, il y avait, etc. :
Il est des lieux chargés d'histoire. Il était un adolescent qui rêvait d'aventures.
II n'est que de + infin. équivaut, dans l'usage littéraire, à il n’y a qu'à, il suffit de:
Pour se convaincre de la nécessité d'une réforme, il n'est que de comparer ces situations.
Si j'étais (que) [de] vous, de lui, etc.
On dit couramment si j'étais vous ou, familièrement, si j'étais de vous ou, plus rarement, si j'étais que de vous (= à votre place) :
Si j’étais vous, je n'insisterais pas. Si j'étais de lui, je me méfierais. Si j'étais que de votre ami, je me renseignerais.
Serait-ce, fût-ce. Ces deux expressions invariables s'emploient à peu près indifféremment, dans l'usage soutenu, pour traduire la condition et l’opposition (= même si c'était) :
Il ne peut voir personne, serait-ce (ou fût-ce) ses propres parents.
N'était, n'eût été. Ces deux expressions de l'usage littéraire traduisent l'exception (= si ce n'est, sauf) ; en général, le verbe s'accorde en nombre avec le sujet : N'était un aboiement lointain, le silence serait total. N’eussent été les moustiques, le séjour aurait été merveilleux.