S’agir se conjugue avec l'auxiliaire être, comme tous les verbes pronominaux : Quand il s'est agi de payer (et non *quand ils'a agi).
Il s'agit que + subj. s'emploie parfois, au sens de « il faut que », au lieu de la construction infinitive, quand on veut exprimer le sujet :
Il s'agit que vous ne commettiez pas d'erreur (ou Il ne s'agit pas que vous commettiez d'erreur). Il s'agit que tout le monde soit bien d'accord.
Il s'agit que + indic. est de l'usage très familier, au sens de « il s'agit du fait que » :
Tu crois toujours qu'on t'en veut : il ne s'agit pas de ça. Il s'agit que tu es toujours en retard (= la vérité, c'est que...).
Aimer que + subj. / aimer à + infin.
Si le sujet du verbe de la proposition dépendant de aimer est différent du sujet de aimer, cette proposition est une complétive introduite par que au subjonctif :
J'aime qu'on soit franc.
Si le sujet est le même, la proposition dépendant de aimer prend la forme d'un infinitif:
J'aime être franc. Il aimait se promener le soir.
Aimer à + infin. est une construction plus rare, de caractère un peu plus soutenu :
Il aimait à se promener dans ces sous-bois. On dit j'aime à croire, j'aime à penser que... (= j'espère que...).
Aimer à ce que+subj. est une variante, parfois critiquée, de aimer que:
J'aime à ce qu'on soit franc. Il aime à ce qu'on s'occupe de lui.
Aimer mieux que... que..., voir
Aimer (bien) quand + indic. est une construction familière à peu près équivalente à aimer (bien) que + subj., mais insistant un peu plus sur la satisfaction produite éventuellement par une constatation :
J'aime quand tout est en ordre.
Avoir affaire à/avec. La construction avec à est la plus usuelle.
Avoir affaire à qqn, c'est se trouver en rapport avec lui, avoir à lui parler :
J'ai eu affaire à un employé très serviable.
Avoir affaire à qqch, c’est avoir à s'en occuper, être en présence de cela :
Nous avons affaire à un problème très délicat.
Avoir affaire avec qqn s'emploie parfois avec le même sens, mais on prend plutôt cette construction au sens plus particulier de « avoir à traiter, à débattre une affaire avec quelqu'un » :
J'ai rendez-vous avec le notaire : j'ai affaire avec lui au sujet de cette vente.
On écrit aussi avoir à faire à ou avec.
Qu'ai-je affaire de + n. ou infin. ?
Cette expression, qu'on écrit aussi Qu'ai- je à faire de... ?, est de l'usage soutenu et marque l'indifférence ou le refus : Qu'ai-je affaire de ses conseils ? (usage très familier : Ses conseils, j'en ai rien à faire). Qu'avons-nous à faire de perdre notre temps en palabres ?
avoir l’air + adj. Cette locution est un équivalent de sembler ou de paraître; elle est d'un usage un peu plus courant que ces deux verbes. L'adjectif s'accorde en général avec le sujet :
Elle a l'air inquiète.
Une phrase comme Elle a l'air inquiet n'est pas exclue, mais l'accord avec le mot air n'est vraiment usuel que quand air est suivi d'un complément ou d'une proposition relative :
Elle a l'air inquiet d'une personne égarée. Elle a l'air inquiet que vous lui connaissez.
On dit toujours Elle a un air inquiet insouciant, etc. (Il n'y a plus locution verbale.)