Imparfait et passé simple. En règle générale, l'imparfait exprime la durée ou la répétition dans le passé :
La semaine dernière, j'étais en vacances. Il se levait chaque jour à 6 heures.
Le passé simple, qui n'est usuel que dans les récits écrits et dans quelques parlers régionaux, exprime une action passée dont le déroulement n’est pas pris en considération, qui est en quelque sorte réduite par la pensée à un point : Christophe Colomb découvrit l'Amérique en 1492.
Toutefois, l'imparfait est parfois employé à la place du passé simple (ou du passé composé) avec un complément de temps, pour indiquer une situation nouvelle (imparfait dit « de rupture » ou « de narration») :
En 1492, Christophe Colomb découvrait l'Amérique. L'incendie a éclaté à dix heures; cinq minutes après, les pompiers arrivaient.
Imparfait et conditionnel. On emploie l'imparfait de l'indicatif dans une proposition subordonnée de condition introduite par si, dont la principale est au conditionnel :
Si je le savais, je te le dirais.
L'imparfait de l'indicatif équivaut à un conditionnel passé, avec un complément exprimant une idée de condition :
Il était temps que tu arrives, cinq minutes plus tard je partais (= je serais parti).
Imparfait d'atténuation. Avec quelques verbes introduisant un infinitif, l'imparfait ajoute une nuance de discrétion : Je voulais vous faire pan d'un projet.
Je venais vous solliciter.