Сленг "Arme"
Armes
un pétard Un revolver, un pistolet. Le mot est du familier courant, affectionné par les auteurs de romans policiers : Ils sont arrivés à la caisse, ils ont sorti un pétard et réclamé le montant de la recette.
Remarque: On dit aussi, dans un registre plus argotique, un feu, un calibre, un flingue.
Origine: Milieu 19e siècle. Par allusion au bruit.
un flingue Un revolver, mais aussi un fusil, une carabine: Il a toujours un flingue dans sa bagnole pour le cas où il ferait de mauvaises rencontres.
Dérivé: flinguer, se flinguer Tuer, se tuer : Il s'est fait flinguer par les flics un soir dans la banlieue.
Origine fin 19e siècle. Abréviation de flingot, fusil militaire du fantassin ; origine obscure.
un schlass Un couteau, en général d'une certaine taille, pouvant servir à tout. Usuel.
Passe-moi ton schlass une minute que je coupe cette branche.
Origine 1932 pour un couteau à cran d'arrêt (G. Esnault), tout couteau par la suite. Étymologie obscure.
un surin Un couteau, en tant qu'arme blanche ; un poignard. Le mot est désuet, mais encore compris. Il lui a filé un coup de surin entre les épaules.
Dérivé suriner Tuer à coups de couteau.
Origine Milieu 19e siècle.
Arrestation
embarquer Arrêter, avec le sens d'emmener à bord d'un véhicule de police. Terme courant. Il était soûl, il faisait du pétard, les flics l'ont embarqué.
Origine Fin 19e siècle. Par métaphore de «monter sur un bateau ».
se faire pincer Se faire attraper, surprendre par la police dans une action délictueuse. Expression banale.
Il en a fait des coups, Léon, mais il a fini par se faire pincer.
Origine Fin 19e siècle. Cf. H. France : « Le voleur se fait pincer par le gendarme » (1907).
se faire coffrer Se faire mettre en prison. Terme courant.
Le député affairiste B. Moket a fini par se faire coffrer.
Origine Milieu 16e siècle. Par analogie avec mettre dans un « coffre».
alpaguer Arrêter. Terme d'argot courant devenu humoristique et surtout littéraire (romans policiers). L'idée est « arrêter par surprise »:Les flics l'ont alpagué au moment où il montait en avion.
Origine: Vers 1930; obscure.
tomber Être arrêté et condamné à la prison. Ce verbe argotique, affectionné par les auteurs de polars, est peu usuel en dehors du milieu de la délinquance : Polo est tombé sur un casse. Il en a pris pour trois ans. (il a été condamné à trois ans de prison à la suite d'un cambriolage)
Origine Début 19e siècle. Métaphore sur « tomber malade », ou peut-être « tomber au trou».
plonger Même chose que tomber, avec une coloration argotique identique : Polo a plongé pour deux ans. (il est en prison pour deux ans)
Origine: Vers 1930. Issu probablement du vocabulaire du monde carcéral, où plonger signifiait descendre au cachot disciplinaire situé
dans les sous-sols de la prison - au mitard.