Cher варианты в разговорной речи
Chérot
Coûteux, et même trop cher ! Vieux mot familier très employé par les jeunes :
Dis donc, les vacances d'hiver au ski, ça revient chérot!
Le cinéma, si tu y vas souvent, ça finit par être chérot.
Origine: 1883 (G. Esnault). Le mot a été d'un usage constant depuis dans le monde ouvrier. Il revient rajeuni sur les lèvres d'une nouvelle génération.
Coûter les yeux de la tête
Expression qui remonte à l'époque de la Restauration, et qui n'a rien de particulièrement osé. Est-ce encore du français familier ? La locution italienne homologue semble tout à fait admise.
Les truffes, sur le marché, coûtent les yeux de la tête.
Origine: Début 19e siècle. Par une hyperbole facile à comprendre.
Coûter la peau des fesses
Coûter extrêmement cher, valoir un prix exorbitant. Il s'agit d'un superlatif « rude » de coûter les yeux de la tête. Très courant depuis les années 1970.
À Paris, le moindre appartement coûte la peau des fesses.
Je suis allé en vacances sur la Côte d'Azur, ça m'a coûté la peau des fesses !
Remarque : Une variante plus grossière, mais très courante chez les jeunes, est coûter la peau du cul. Il est difficile de dire laquelle est venue en premier tant ces parties-là sont proches.
Origine: Vers 1950. Une forme d'hyperbole baroque désignant l'extrême sacrifice : il faut s'arracher la peau pour payer. C'est probablement l'adaptation d'un occitanisme se levar la pel, « s'arracher la peau », faire un effort énorme, qui a pu s'introduire en français par le biais du rugby.
C'est pas donné
Litote très usuelle pour dire « c'est assez cher ». S'emploie généralement au sujet de produits que l'on achète de façon courante : Au marché Saint-Quentin, ils ont des légumes frais, des fruits d'excellente qualité, mais c'est pas donné. Les melons en saison sont hors de prix !
Origine : 19e siècle - ou 18e.
Douillet
Uniquement dans l'expression ça douille («ça coûte cher »). Autrefois très courante en milieu populaire et ouvrier. Assez peu employée de nos jours.
Quand tu vas au ski, maintenant ça douille ! (les frais engendrés par un séjour aux sports d'hiver sont énormes).
Origine: Vers 1920. D'après douiller, en argot du 19e siècle « donner de l'argent » (relevé par Lorédan Larchey dès 1858).
Se faite allumer
Payer beaucoup trop cher un produit ou un service :
Si tu vas dans ce restaurant tu es sûr de te faire allumer!
Remarque : Le coup de fusil qui sert de racine à allumer ne s'emploie, lui, que dans le cadre d'un restaurant, ou d'un hôtel, outrageusement onéreux. Il existait à New York, au 74 East Street, jusque vers la fin des années 1980, un restaurant français très connu et fort coté qui avait pris pour enseigne Le Coup de fusil et qui, paraît-il, méritait bien son nom.
Origine: Vers 1950. À partir de l'idée du « coup de fusil » : se faire tirer dessus. Il s'agit probablement d'une francisation de l'occitan alumar au sens de « faire feu ».