Омонимы cou - coup и их варианты в разговорной речи
cou
le kiki N'est guère employé que dans serrer le kiki, « étrangler », au sens crapuleux, ou par plaisanterie à propos d'un col très étroit qui serre. Le terme a aujourd'hui une consonance enfantine.
Dis donc, ta chemise est trop petite pour moi, elle me serre le kiki...
Origine: 19e siècle. Peut-être « onomatopée évoquant le cri de l'oiseau qu'on étrangle » (J. Cellard, DFNC).
le colback Surtout employé dans prendre au colback, c'est-à-dire au collet - geste menaçant, ou synonyme d'arrestation. Dans ce sens:
Les flics lui ont sauté sur le colback. (ils se sont emparés de lui très vite)
Origine: Fin 19e siècle. Suffixation de col, ou collet. Mais le mot a désigné, au milieu du 19e siècle, un bonnet à poil porté dans la cavalerie légère, puis un conscrit (Lorédan Larchey).
coups
Note préliminaire Sont donnés ici les « coups » en général, et les « coups de poing » plus particulièrement. Les gifles font l'objet d'une entrée distincte. Les coups de pied n'ont pas de « familiarité ».
une pêche Un coup de poing au visage. Terme familier très usuel, plus badin et moins agressif que marron ou que châtaigne, mais qui évoque tout de même une certaine vigueur :
Il est allé droit sur le chauffeur de la voiture et il lui a foutu une pêche.
Remarque: Fait l'objet d'un verlan chez les jeunes : ch'peu.
Origine: Vers 1920. Probablement par changement de fruit, sur l'image de la châtaigne : la pêche, même avec son noyau, est moins dure que le marron !
un coup de houle Un coup de tête, sur le visage ou dans l'estomac - presque toujours employé avec le verbe filer :
Il a filé un coup de houle au contrôleur et s'est sauvé en courant.
un pain (ou paing) Le mot, usuel, désigne plutôt un coup de poing énorme et brutal donné par un homme puissant :
Le routier est descendu de son camion, il lui a filé un pain sans dire un mot.
Origine: Milieu 19e siècle. Probablement la « boule de pain » a donné l'image d'une grosse bosse (selon J. Cellard).
un gnon Généralement le résultat d'un coup - un « bleu », une ecchymose :
J'ai un gnon sur la cuisse.
Mais s'emploie couramment et sur un mode plaisant pour un coup de poing :
Y avait des gnons qui pleuraient partout !
Origine: 1865 au sens de « coup » (Robert) - d'après le sens d'ecchymose, aphérèse d'oignon au 17e siècle. Le mot était très usuel à la fin du 19e siècle. Cf. « C'est 5 francs de commission que vous me devez. - Cinq gnons dans la gueule, tu veux dire » (Jean Richepin).
une châtaigne Un coup de poing. Très usuel.
Il lui a filé une de ces châtaignes !
Origine Début 19e siècle. La couleur brune provoquée par l'impact d'un coup sur la figure, « œil au beurre noir », a peut-être créé l'image. Il est possible qu'il s'agisse d'une traduction de l'occitan castanha, de même sens - le Sud de la France est producteur de belles châtaignes.
un marron Un coup de poing. Très usuel.
Si tu continues tu vas prendre un marron dans la gueule!
Origine Début 19e siècle. 11 est impossible de savoir, du marron et de la châtaigne, lequel a précédé l'autre !
un coquart Résultat d'un coup de poing sur l'œil (l'œil au beurre noir) :
Tu as un beau coquart ! Ça tombe bien, la veille de ton mariage !
Origine: Fin 19e siècle, d'un verbe dialectal coquer, « donner un coup ».
une mandate Une gifle ou un coup quelconque particulièrement violent :
Fais gaffe, il va te foutre une mandate !
Origine: Milieu 19e siècle; obscure.
un jeton Terme demeuré plus argotique et moins usuel que marron pour un coup de poing :
Marcel est amoché, il a pris quelques jetons dans la bagarre.
Origine: Fin 19e siècle. De jeter.