Разговорные выражения

décision

oui ou merde ? Il s'agit d'une variante un peu brutale de oui ou non ? lorsqu'on s'adresse à  une personne indécise ou qui lambine :Alors tu viens, oui ou merde ?

Origine: Probablement dans l'usage grossier dès  le 19e siècle.

décontracté

peinard Tranquille, calme, sans souci. Très usuel. Dis donc t'es peinard ici ! Personne pour t'emmerder! Ça fait longtemps que tu  habites là ?

Moi, le samedi soir, je reste chez moi, peinard! Pas la peine d'aller me foutre dans les  embouteillages.

Origine : Le mot est vieux (17e s.) et son sens a  beaucoup fluctué. L'usage actuel date à peu près  de la fin du 19e siècle, en concurrence avec  d'autres emplois.

tranquillos Tranquille, sans précipitation ni  inquiétude : Le gros Joe, il s'emmerde pas, il arrive au  bureau avec une heure de retard, tranquillos, personne lui dit rien !

Origine : Vers 1980, avec la mode des  suffixations en -os. 

pépère Tranquille, de tout repos - avec la  notion d'être à l'abri, planqué, rangé des  voitures :
Le vieux René, il a un boulot pépère  maintenant : il enregistre les départs et les arrivées des camions.
Ah dis donc, Chantai, vous êtes rudement  pépère dans cette villa !

Origine : Vers 1910; le mot s'est diffusé pendant la  guerre, pourtant fort agitée, de 14-18. « Un  secteur pépère », un secteur tranquille (1914 chez  G. Esnault).

dénigrer

débiner Dire du mal de quelqu'un dans son dos, sans  qu'il le sache : Martin n'a l'air de rien comme ça, n'empêche  qu'il débine les copains au bistrot.

Origine :  Fin 19e siècle; obscure. Le verbe était très  employé dans le monde ouvrier avant 1950. Cf. «Elle nous débine toutes auprès de vous, et vous la  croyez, vous la soutenez ! » (A. Cim, Demoiselles à marier, 1894).

tailler un costard Dire énormément de mal de  quelqu'un en une seule fois, commenter tous ses  défauts et ses travers :
Dis donc, le pauvre Marcel, on lui a taillé un  de ces costards, hier soir! Les oreilles ont dû  lui siffler.
Remarque : L'expression s'emploie aussi parfois  avec le mot costume.

Origine :  Vers 1950. Par métaphore de « faire un  portrait », mais l'expression reprend par  antiphrase une vieille locution de théâtre, faire un  costume, qui signifiait « applaudir un artiste dès  qu'il paraît sur la scène » (H. France, 1907).