L'approche coopérative
Je crois dans l'enseignement coopératif, parce que les élèves apprennent l'un de l'autre plus vite qu’en lisant des livres, leur manuel et en écoutant la leçon du professeur.
L'enseignement en groupes se passe sans stress. C'est pourquoi je trouve que ce sont les élèves qui doivent évaluer en grande partie les connaissances. Les commentaires du maître et l'évaluation finale généralisent seulement ce que l'enfant a appris en groupe. Je pense aussi qu’en groupe les élèves approfondissent leurs savoir-faire en communication, développent la coopération en soutenant l'un l'autre, découvrent le leader en eux, apprennent à être patients et à comprendre le but de la communication – ces savoir-faire préparent les enfants à entrer dans la vie adulte qui n’est pas bien loin.
Donc, en prenant en considération les moments positifs de l'enseignement coopératif et les conseils de l'article, j'utiliserais activement une série de règles de conduite dans la classe : parler français pendant le travail en groupe, écouter les opinions des membres du groupe, répondre aux commentaires du groupe avec respect. Je sais par expérience qu’il 'est important de changer les membres des groupes de temps en temps – les élèves font ainsi connaissance avec différents types de caractère des gens et apprennent à coopérer avec eux. Il est aussi très important que chaque membre du groupe ait un rôle : quelqu'un peut noter les réponses, quelqu'un cherche les mots dans le dictionnaire, quelqu'un dessine/crée des diapositives/ des slides, quelqu'un les colle et etc. Les élèves développent ainsi le sens des responsabilités à l’atteinte d’un objectif commun et divisent la tâche en petites étapes.
L'article donne un conseil précieux, c’est de distribuer des cartes-supports aux élèves, de telle façon qu'ils apprennent à exprimer l'idée eux-mêmes. Je trouve que c’est une bonne idée, parce que moi, j'utilise très souvent des expressions standard. J’aime aussi l’idée d’utiliser des questions réflexives à la fin de la classe parce que les élèves tirent des conclusions sur le sujet étudié et le retiendront mieux.
Pour me persuader que les enfants parlent français pendant le travail de groupe, je grouperais les élèves avec différentes possibilités/ différents niveaux. Dans ce cas, il y a une grande probabilité que l’enfant plus fort aide celui qui ne se rappelle pas le mot/ la règle. Il est aussi très important de créer les critères du succès ensemble et les placer au milieu de la table pour que les élèves se rappellent la règle de parler la langue. Un autre moyen qui est utilisé par les collègues c’est l'encouragement de la conduite : si les élèves ne s’expriment qu’en langue étudiée, ils reçoivent un bonus à la fin de la leçon (un jeu de langue sur l'iPad/la lecture du livre préféré).
Je trouve par expérience qu'il est très important de diviser les élèves en groupes chaque fois différemment. Je tâche d'éviter les noms, la division par sexe et la division par réussite scolaire. D'habitude je divise les étudiants ainsi : ils nomment des chiffres et je les divise par ordre croissant; sur les feuilles de papier les enfants écrivent des noms d’animaux et je les divise en classes d’animaux (les mammifères, les oiseaux, les insectes et etc); les enfants tirent des cartes avec un nom de couleur (le brun, le bleu); Simon dit (sans erreurs, fais le mouvement/ le geste qu’un camarade de classe dira); les enfants créent un groupe musical (la guitare, la flûte, le piano et etc); on joue au dé. L'idée de cette variété est d’éviter la routine et rendre l'enseignement plus fascinant.