Подготовка к Дельф
Резюме и рецензия (комт рандю)
Résumé en 200 mots environ
Le chèque qui doit faire pleuvoir les bébés.
Estimant que la décomposition de la famille est responsable de la dénatalité en France, certains députés de droite proposent d'endiguer ce phénomène grâce au versement d'allocations voire de salaires aux parents.
En incitant principalement les femmes à renoncer à leur emploi, ne vise-t-on pas indirectement la réduction des chiffres du chômage ? Les places libérées par les femmes devraient permettre l'embauche de jeunes.
Cette analyse des fluctuations sur le marché du travail est démentie par les statistiques. Le nombre de femmes actives reste traditionnellement stable depuis le début du siècle où une politique gouvernementale volontariste, en organisant notamment l'accueil des enfants en bas âge, a permis aux femmes d'investir en nombre le marché du travail.
Cette mesure, qui ne garantit aux femmes ni la compensation des points de retraite, ni le retour à l'emploi, risque d'échouer. D'autre part, beaucoup de femmes élevant seules leurs enfants ne peuvent se permettre financièrement un retour au foyer. Enfin son coût est prohibitif, alors même que son impact sur la natalité - l'exemple européen le prouve - n'est pas démontré.
Et pourquoi n'envisage-t-on pas d'abord de mieux répartir les charges éducatives entre hommes et femmes pour permettre à tous un meilleur équilibre entre travail et vie familiale ?
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Attention : N'envisage-t-on pas = 2 mots.
Premier paragraphe :……….mots. Deuxième paragraphe : ……..mots.
Troisième paragraphe: ….....mots. Nombre de mots total :.... mots.
Comparez maintenant avec une contraction de ce même texte sous forme de compte rendu. Que constatez-vous ?
La dénatalité comme le déclin de la famille traditionnelle inquiète particulièrement les députés de droite. Ceux-ci ont proposé diverses mesures d'incitation au retour temporaire au foyer, sous forme de salaire parental ou d'allocation spécifique.
L'exemple cité en référence montre que ces mesures vont toucher en priorité les femmes, avec pour objectif de favoriser l'embauche des jeunes par les places ainsi libérées. Or, il existe en France une longue tradition du travail féminin, dont les statistiques montrent bien la stabilité, indépendamment des fluctuations de l'emploi. Des structures d'accueil de la petite enfance, mises en place par l'Etat, favorisent cet engagement professionnel.
Les mesures proposées sont donc vouées à l'échec si elles ne garantissent pas le retour à l'emploi, et la comptabilisation des années d'interruption pour la retraite. Elles ne toucheront pas les nombreuses femmes chefs de famille monoparentale. Enfin l'exemple européen montre bien que l'impact sur la natalité de ce type de mesure au coût élevé n'est pas démontré.
Pour conclure, la journaliste s'interroge sur le silence fait autour de la répartition des tâches éducatives entre parents, alors même qu'un équilibrage permettrait de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle.
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